Des recherches sur les aires protégées d’Afrique Centrale menées par la Rainforest Foundation UK et ses partenaires locaux ont révélé qu’elles sont généralement créées sans le consentement libre, informé et préalable des populations locales qui subissent des déplacements, souvent de façon brutale, et la réduction de leurs moyens de subsistance traditionnels, et sont, parfois, victimes de violations des droits de l’homme par des gardes armés des parcs. Malgré des centaines de millions de dollars investis dans la conservation militarisée au cours des dernières décennies, ceci n’a pas été particulièrement efficace pour la conservation de la biodiversité, avec de nombreuses espèces en déclin et un manque d’éléments pour étayer les succès revendiqués en matière de conservation.

Dans le cadre d’un effort visant à promouvoir la transparence, la responsabilisation et l’efficacité de la conservation de la biodiversité en Afrique centrale, le site internet présente des informations géographiques pour environ 35 aires protégées de la région et leurs sources de financement. Les utilisateurs peuvent examiner les divers impacts sur les communautés forestières, y compris les déplacements connus, les violations des droits de l’homme et les avantages économiques qui en découlent.